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Bumblebee Etats-Unis 2018 – 114min. 532j6e
Critique du film 1f1317
Quand le Géant de Fer rencontre les Transformers 5i2r6r

En 1987, après avoir quitté précipitamment la planète Cybertron en pleine guerre, le jeune Autobot Bumblebee est poursuivi par trois Decepticons prêts à tout pour le tuer et retrouver Optimus Prime. Pendant plusieurs semaines, il trouve refuge dans une décharge californienne sous sa forme automobile avant d'être récupéré par Charlie, une adolescente, et de retrouver sa forme robotique. Le début d'une longue aventure.
Lors de sa première séquence, le spin-off de Transformers surprend. En une vingtaine de minutes, il offre deux combats dynamiques, l’un sur Cybertron et l’autre sur Terre, dotés d'une mise en scène hyper maîtrisée, des effets spéciaux de belles qualités et surtout des enjeux placés rapidement. L'origin story de Bumblebee pour son arrivée sur Terre est instaurée efficacement et si l'histoire n'a rien de très originale, il y a largement de quoi proposer un joli divertissement.
Malheureusement, l'espoir de découvrir un film Transformers véritablement entraînant s’estompe avec Géant de Fer, sans s'en défaire réellement.
Le film dure moins de 2h et semble pourtant durer aussi longtemps que les autres films de la saga, qui lorgnaient autour des 2h15 voire 2h30. Les dialogues sont des plus niais (les discussions teens entre Charlie et Memo), les facilités scénaristiques sont légion (entre les transitions bâclées, les personnages qui retournent leur veste et les accessoires au bon endroit au bon moment) et le film est surtout victime d'une dose d'humour mal gérée. Bumblebee se veut léger, il l'est incontestablement, mais à l'inverse il n'est pas drôle un seul instant (sauf si on est fan des blagues lourdes, trop appuyées et triviales).
En se déroulant dans les années 80, il avait de quoi jouer avec l'époque pour surfer sur une certaine forme de nostalgie (à l'image de Michael Bay et mieux mis en scène. Après est-ce que c'est vraiment plus divertissant ? Rien n'est moins sûr, le récit est toujours aussi simpliste, l'action toujours aussi banale et l'ensemble une nouvelle fois dénué de profondeur.
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