“Le temps qui court”

L’Entité menace la terre d’un Armageddon. La vérité n’existe plus, les peuples sont divisés et la guerre nucléaire est à nos portes. Mais Ethan Hunt détient la clé capable d’atteindre et neutraliser le code source de cette IA redoutable. Sa mission, s’il l’accepte, sauver le monde une dernière fois.

L’ultime épisode de la saga impossible débute ainsi quelques mois seulement après le précédent. Malgré les rappels d’usage, mieux vaut l’avoir en tête pour bien saisir les enjeux prédéfinis. Avoir vu les sept premiers chapitres aide également, puisque Christopher McQuarrie se sent contraint de les relier les uns aux autres, laissant ressurgir d’anciens visages oubliés. Ah cette intrusion sur toile d’araignée de De Palma, dans laquelle une goutte de sueur et un poignard planté près d’un clavier faisaient toute la différence ! De peur de nous égarer, le réalisateur abuse des flashbacks explicatifs et devance les lieux à découvrir, neutralisant l’effet de surprise. Avec ce petit inattendu tout de même : si l’Apocalypse est annoncée, la faute en revient à Hunt. A lui de réparer ses écarts de conduite.

Et c’est parti pour une longue course-poursuite de près de 3 heures contre le temps où l’humour a été supprimé. Instants de bravoure néanmoins, une suffocante plongée en eaux profondes, masque lumineux dernier cri pour la belle image. De quoi permettre à Tom de bomber le torse, lui qui finit quasi nu en position fœtale dans l’océan amniotique pour mieux renaître avec Grace. Numéro suivant, des acrobaties aériennes sur un biplan afin de prouver que le sexy sexagénaire n’a ni perruque ni calvitie. L’incroyable demeure sa signature. A part cela, peu d’interrogation sur l’intelligence artificielle et les éternels atermoiements de dirigeants politico-militaires incapables de s’unir dans l’adversité. Un contraste marqué avec l’équipe en marge de Hunt, où l’on ne laisse jamais personne derrière.

Après Daniel Craig et James Bond, il est l’heure pour Tom Cruise de nous dire adieu dans un décompte final manquant sensiblement de créativité. A moins qu’il ne trouve un moyen pour ressurgir là où l’on ne l’attend désormais plus.

(6 /10)… Voir plus

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Tout simplement Magnifique. Le scénario, les acteurs, la musique, les images où l'on ne remarque pas l'A.I. Bravo et sincèrement sans James Bond il nous faut un nouveau M.I. Perso je pense que la fin laisse une porte grande ouverte pour un opus 9 et après tout c'est pour notre plaisir, alors allez-y. (F-22.05.25)… Voir plus

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