John Wick: Chapter 3 - Parabellum Etats-Unis 2019 – 131min. 28336w

Critique du film 1f1317

Un déluge de violences sans fin 1q5s3p

Sven Papaux
Critique du film: Sven Papaux

Keanu Reeves se glisse une nouvelle fois dans la peau du tueur à gage. De l’action sanglante et dégoulinante.

Après avoir ôté la vie, et donc transgressé la fameuse règle de l’Hôtel Continental, John Wick est une cible mouvante que les meurtriers, les pires de ce monde, vont traquer comme du gibier pour lui faire la peau et empocher la prime mirobolante. John Wick face au reste du monde : ne serait-ce pas perdu d’avance ? Wick est une légende difficile à abattre…

Des armes, des haches, des couteaux, des motos et même des chevaux. Bref, la totale. Chad Stahelski, ancien cascadeur reconverti en réalisateur, chorégraphie un film où les arts martiaux se mêlent aux armes. Une franchise telle que John Wick a forgé sa légende avec sa multitude de morts, sa force de frappe, ses bastons étendues sur plusieurs minutes où les vitres se brisent sans discontinuer. Au vu des succès des deux premiers films, Stahelski n’allait surtout pas se priver, le réalisateur persiste dans un registre violent, cru et généreux dans l’effort.

Reprendre de plus belle, en misant encore un peu plus sur l’action, éclipsant toutes paroles superflues. Keanu Reeves revêt son plus beau costume noir pour en prendre plein la face. Des coups et des balles, Reeves endosse le rôle sans sourciller.

Aidé par Sofia (John Wick troisième du nom comblera vos attentes.

En bref ! Bien que parfaitement mis en scène, l’action toujours plus graduelle, toujours plus inhumaine, John Wick: Chapter 3 - Parabellum aura de quoi refroidir. Ce film est un instrument de mortalité, où les corps s’amassent comme les balles et la poudre à canon. Un récital, une valse de coups de poing et de giclées de sang recouvrant le sol de Manhattan. Une overdose de violence qui s’étire, mais l’effort est à souligner. 2h3y4a

21.05.2019

3
');var c=function(){cf.showAsyncAd(opts)};if(typeof window.cf !== 'undefined')c();else{cf_async=!0;var r=document.createElement("script"),s=document.getElementsByTagName("script")[0];r.async=!0;r.src="//srv.clickfuse.com/showads/showad.js";r.readyState?r.onreadystatechange=function(){if("loaded"==r.readyState||"complete"==r.readyState)r.onreadystatechange=null,c()}:r.onload=c;s.parentNode.insertBefore(r,s)}; })();

Votre note 1p4a4t

CommentairesPlus 1w6q4m

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

& Enregistrement

Eric2017 43k5y

il y a 5 ans

Trop c'est trop ! Des personnes ont quitté la salle ! Il n'y a que des scènes d'action et lorsque les acteurs ouvrent leurs bouches c'est pour dire des...... Les dialogues stupides de ce film et ceux de Keanu Reeves doivent tenir à peine sur une page A4. C'est absolument affligeant. Et dire que la fin laisse entrevoir un chapitre 4. Je vais mettre une étoile pour la performance de tournage. (F-07.06.19)Voir plus


CineFiliK 3272j

il y a 6 ans

“L’Apocalypse de John”

Parce qu’il a enfreint les règles de la Grande Table en tuant dans un lieu sacré – l’Hôtel Continental –, John Wick est excommunié. A 18 heures précises, il sera l’homme à abattre.

Ange noir de l’Apocalypse, John est un Christ plus exterminateur que rédempteur. Ressuscité des morts, le corps sillonné de stigmates, une croix peu orthodoxe dans le poing, il prêche la paix en préparant la guerre – parabellum. Ses nouvelles armes de destruction massive dans cet épisode troisième du nom ? Un livre, les sabots d’un cheval et des chiens enragés. Si les combats débutent le plus souvent à mains nues, c’est pour mieux s’achever par une balle dans la nuque ou entre les deux yeux. De quoi poursuivre la longue descente du personnage dans les cercles de l’Enfer, une bibliothèque, des écuries ou le désert marocain.

Le scénario programmé de cet intermezzo tient sur deux lignes. Quant à Keanu Reeves, ses gestes ralentis – dixit ses ennemis – alourdissent l’ensemble. Catharsis des violences mues par la vengeance – un chiot assassiné et une voiture volée comme déclencheurs –, la série n’a d’autre valeur que de servir d’exutoire à un public amateur et averti. Mission accomplie en transformant notamment l’Hiver de Vivaldi en Requiem pour un massacre. Dans l’Evangile selon saint John, l’art ne peut être que douleur, et la vie, une souf.

6/10Voir plus

Dernière modification il y a 6 ans


annick_lucas 5xy6f

il y a 6 ans

film sans aucun interet


Autres critiques de films 3f49h

En première ligne 48601x

Bergers 5v1e42

Monsieur Aznavour 6c2ol

Partir un jour 4z6g4l