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Baby Brésil, , Pays-Bas 2024 – 107min. 555q3d
Critique du film 1f1317
Dans les rues de Sao Paulo 4e603q
Présenté à la 77e édition du festival de cannes, le deuxième métrage du réalisateur brésilien Baby» éblouit.
Après presque deux ans és dans un centre pour mineurs, Wellington (Ricardo Teodoro), un escort boy. Tour à tour mentor, figure paternelle et amant, Ronaldo le prend sous son aile et lui apprend les rouages du métier. Rebaptisé Baby, Wellington plonge alors dans un univers avide de chair fraîche, dont il pourrait bien avoir du mal à s’extirper.
En 2017, Corpo Elétrico» dans lequel il suivait le quotidien d’un jeune homme récemment installé dans la métropole. Pour son deuxième film, il poursuit son exploration des vies en marge de la société et met à nu le quotidien des travailleurs du sexe. Il capte ainsi, avec une grande finesse, des instants d’érotisme soigneusement chorégraphiés: les corps se dévoilent, les bouches se cherchent, les mains se caressent. Si cette sensualité maitrisée semble d’abord poussée à l’extrême, afin d’illustrer la crudité des plaisirs charnels, elle cède progressivement la place à une étude sociale et humaine subtilement construite.
Baby et Ronaldo: une relation dichotomique, où la volonté de protection se mêle à un désir de possession. Un lien ambivalent, traversé par la toxicité étouffante d’un écart d’âge trop prononcé — l’un a 18 ans, l’autre 42 — qui interroge sur les véritables intentions de ses protagonistes et sur le libre arbitre d’une jeunesse confrontée à un désir plus expérimentée. Dans la peau de Baby, Marcelo Caetano s’infiltre lentement sous la peau.
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